En 2020, l'UNAPEI avait lancé le Fonds d'Urgence Covid-19 afin de récolter des fonds dans le but de soutenir les personnes en situation de handicap, leurs familles et les professionnels encadrants.
Activités artistiques, séances de sport adaptées, formation aux outils numériques pour les familles, ... De nombreuses actions ont pu être menées grâce aux dons récoltés.
Découvrez le Bilan de cette belle action en images en suivant ce lien : https://youtu.be/7lop1mxQ8GI
Epuisés, ignorés, non reconnus à la hauteur de leurs compétences et de leurs engagements, les professionnels médico-sociaux sont de plus en plus nombreux à quitter le secteur du handicap. Dans tous les territoires, des associations du Collectif Handicaps sont confrontées à ce problème de recrutement de professionnels qualifiés et d’accompagnement dégradé. Par exemple, au sein du réseau Unapei, on dénombre : 120 postes vacants en Haute-Savoie, 116 en Loire-Atlantique, 53 en Savoie, 70 dans le Rhône, 50 dans les Hauts-de-Seine… Même les agences d’intérims n’arrivent plus à combler le manque de professionnels. Ces pénuries ont d’ores et déjà des effets délétères sur l’accompagnement quotidien des personnes en situation de handicap, que ce soit en établissement ou au domicile. Dans certains départements, nos associations manquent tellement de professionnels qu’elles ne peuvent plus assurer les actes les plus quotidiens et essentiels à la vie : toilettes ou aide aux repas. Les familles ont dû prendre le relai parce que certaines associations ont été contraintes d’interrompre des services... Un véritable retour en arrière de 60 ans pour notre pays.
Partageons, relayons et diffusons ce message en masse autour de nous. Agissons ensemble pour que tous, personnes en situation de handicap, familles et professionnels, puissent #VivreSansAttendre !
Du 11 au 17 octobre 2021, nos bénévoles passeront chez les habitants des villes et villages environnants afin de récolter des dons contre une brioche. ⬇ Pourquoi ? Les dons collectés contribuent à l’aboutissement de projets (construction, rénovation, acquisition de matériel) en faveur des personnes en situation de handicap.
Mobilisons-nous !
La campagne #LeDroitdEtreJusteParent lancée par l’Unapei en 2020 est donc plus que jamais d’actualité.
Elle rappelle que les aidants ne sont pas que des parents. Ils multiplient les taches et responsabilités, et vivent, trop souvent, un véritable parcours du combattant à chaque étape de la vie pour faire valoir leurs droits : aller à l’école, faire une activité sportive, trouver un emploi, habiter chez soi avec le juste et nécessaire accompagnement.
Grâce à cette campagne, #LeDroitdEtreJusteParent, l’Unapei lève le voile sur l’épuisement des milliers de parents, contraints de mener un combat quotidien pour que leurs enfants trouvent leur place dans la société.
Les thèmes abordés par les médias sont les suivants :
•Les situations concrètes
•Quelles conséquences pour les publics
•La formation
•Les conditions de travail
•La déshumanisation
•Les aidants, victimes de cette pénurie
Face à l’ampleur des besoins de soutien et de répit, un dispositif d’aide aux aidants a été créé en 2019. L’association propose un accompagnement personnalisé, un soutien, des conseils ainsi que du répit, des solutions permettant notamment aux proches aidants de souffler, se reposer ou encore dégager du temps pour eux. Les ateliers d’expression corporelle et de danse sont proposés dans ce cadre.
Le principe : des duos (proche aidant et proche aidé) se retrouvent lors de moments de partage en travaillant autour de l’expression de soi. Les ateliers favorisent la sensorialité et l’écoute, valorisent l’expression corporelle et la communication, soutiennent les compétences et la créativité de chacun, permettent de se détendre et de créer à son propre rythme.
Ils sont animés par l’association Les Duos Potentiels qui propose « la danse comme révélateur d'une complicité extraordinaire et sensible, une invitation à partager un moment de plaisir et de bien-être par la danse ».
Emilie Libar a participé aux ateliers avec sa fille Zohé, 9 ans : « C’était chouette de partager des moments différents avec Zohé, de faire des choses que nous ne faisons pas en tant que parent : dessiner le chemin corporel de l’autre allongée sur le sol, par exemple. Certains moments nous ont inspiré des activités à la maison, pendant le confinement notamment. Les ateliers mêlent danse, relaxation, yoga, sensoriel… Ils sont enrichissants et ont le gros avantage d’être adaptés à nos enfants en situation de handicap. Nous partions apaisées et Zohé ne voulait plus partir ! »
Les ateliers d’expression corporelle et de danse ont démarré début 2020 et ont dû s’arrêter à cause de la crise sanitaire. 4 séances sur 10 ont eu lieu.
Les ateliers reprendront au printemps 2021.
Pour soutenir d’autres projets près de chez vous, vous pouvez participer à l’Opération brioches (retrouvez la liste des associations participantes ici) ou agir avec l’Unapei en faisant un don ou en devenant bénévole.
photo prise avant la crise sanitaire du covid-19
Cette année encore, elles proposeront à leurs publics d’acheter les fameuses brioches pour financer des projets pour les personnes en situation de handicap qu’elles accompagnent.
Que ce soit sur les lieux publics ou en vente directe, les associations ont imaginé toutes sortes de dispositifs pour honorer ce rendez-vous annuel et garantir la sécurité de chacun avec le respect des gestes barrière.
En février dernier, lors d’une conférence dédiée au handicap à l’Élysée, le président Emmanuel Macron avait fixé pour objectif qu’il n’y ait plus « aucun enfant sans solution de scolarisation » en septembre. « Il faut ouvrir les yeux : l’engagement ne sera pas tenu », affirme au regard de cette déclaration l’Unapei, qui s’insurge notamment contre les accueils à temps partiel ou la scolarisation à distance, faute d’autres solutions.
Cody, 10 ans, et Axel, 12 ans, deux frères autistes, attendent depuis des années une place en institut médico-éducatif (IME). Il y a deux ans, leurs parents ont même déménagé de l’Aube à l’Essonne, pensant augmenter leurs chances de décrocher une place. Mais pour le moment, toujours rien : en cette rentrée 2020, ils ne seront scolarisés que douze heures par semaine pour l’un, et neuf heures pour l’autre.Pour Luc Gateau, le président de l’Unapei cité dans un communiqué, « ces témoignages ne sont que la partie émergée de l’iceberg ». Après la « période éreintante » de la crise du Covid-19, qui a mis en lumière les contraintes que présente l’école à la maison, « les aidants familiaux sont, plus que jamais, épuisés » et les enfants handicapés « se sentent en rupture totale avec le reste de la société », déplore Luc Gateau.
Ce mercredi 26 août, la secrétaire d’Etat chargé des personnes handicapées, Sophie Cluzel, doit présenter aux côtés du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer le détail des dispositifs mis en place en cette rentrée en vue d’une école « inclusive ».